À propos
Pour être pluriel … soyons singulier.
Je « m’exile » dans mon atelier pour comprendre, pour dire ma singularité.
Le geste puissant pour affirmer ma différence passe par des zones de turbulence indispensables (le doute) entre le conscient et l’inconscient.L’expression de ma singularité ne peut se partager que si elle est en conformité avec l’affirmation authentique de ma différence.
Seule la toile me laisse ma fantaisie, ma volupté, l’oubli, une insoumission déguisée en obéissance. Cependant, en réalité je sais bien que la toile existe par le regard de l’autre. Je dirais donc avec Jankélévitch « Trop de lucidité dessèche ; en sorte qu’une conscience délicate ne va jamais sans quelque aveuglement, sans l’ingénuité du cœur et la crédulité de l’esprit.»
Agnès Bourely est une artiste plasticienne Française. Elle vit et travaille à Houston, Texas, USA. Ses dessins, peintures et polyptyques racontent sur grand format le voyage. A chacune de ses expatriations, elle dit sur le papier ou la toile la poésie de la vie « Loin de leur endroit ».
Morceau choisi d’un entretien AGNES BOURELY avec MAYA LINSIG historienne d’art
« L’invention, c’est le progrès d’une pensée qui change au fur et à mesure qu’elle prend corps. C’est un processus vital, quelque chose comme la maturation d’une idée. »
Henri Bergson, L’Evolution créatrice (1907)
– D’entrée de jeu une question toute simple : vous considérez vous comme une artiste de l’abstraction, ou non- figuratif ?
Si l’on considère que l’art Abstrait est le rejet absolu « de l’imitation, la reproduction et même la déformation de formes provenant de la nature et de l’extérieur … », je ne me considère pas comme une artiste de l’abstraction mais comme une artiste non-figurative. Dans mon travail les œuvres perdent leur aspect figuratif pour devenir une expression de l’espace. A l’image de Bazaine ou Estève ma démarche consiste à « peindre le parti des choses, introduire une durée vivante et mouvante dans un espace arrêté ».
– Comment travaillez-vous concrètement ? Est -ce que vous utilisez des techniques différentes (coulures, couches de peintures, déchirures, aplats) et si oui avec quel but ? Pourquoi le choix du papier à la place d’un autre medium ?
Comme pour mon intégration dans les pays étrangers, je pars d’une expérience nouvelle en cherchant à affirmer ce que je suis dans un contexte donné. A partir de là, avec les expériences acquises dans ma pratique quotidienne, je prends du temps et cherche avec détermination une histoire plastique.
Ma pratique artistique est une improvisation, je démarre sans aucune idée préalable, quelquefois avec des envies qui sont vite déviées. Par le jeu du hasard, je cherche des formes, de la matière, des couleurs, des agencements de figures, de graphismes. Comme un jazzman, je crée des grilles, qui s’affinent et s’enrichissent dans la pratique quotidienne. Avec des jets, des coulures, flaques d’eau, encre, gouache, aquarelle, acrylique, je trouve des motifs, groupe de motifs qui ne sont pas franchement figuratifs mais que j’imagine comme des univers, aqueux, aérien, monstrueux, organique… Actuellement je travaille beaucoup sur différents papiers, le Yupo hydrofuge, le Fabriano aquarelle très épais et absorbant, les réactions de chaque papier enrichissent mes explorations.
Puis, je me laisse guider par l’organisation de l’espace qui se structure, s’écrit et se construit au fur et à mesure, grâce aux aplats de gouache, au graphisme ou au coloriage du crayon de couleur, du feutre ou du marqueur. Je considère aussi les dimensions et l’orientation du support pour la narration de l’espace. La couleur avec ses nuances, dissonances, singularité propre, donne la tonalité. C’est un dialogue purement pictural entre le papier et « ma vision ». Si je cherche à reproduire un souvenir (image, émotion…), il n’y a plus le dialogue avec le papier. Je surjoue la scène et tue la magie. Ce n’est pas une illustration poétique mais un exercice de vision à partir d’une émotion ressentie.
Sur le papier, il n’y a pas de repenti et j’aime cette contrainte, la vie s’apprend par l’acceptation des choses plutôt que par l’oubli. Je n’aime pas la gomme … je veux des solutions avec ce qui est !
– Vous travaillez avec de la couleur certes mais comment intégrez-vous le thème de la lumière ?
Effectivement, je pourrai y réfléchir mais je ne me pose pas la question de la lumière.
– Comment savez-vous qu’un tableau est fini ?
Quand j’ai le sentiment d’avoir trouvé une solution « qui marche »
– un tableau vous prend combien de temps en moyenne pour être peint ? Sachant que vous peignez plusieurs tableaux en même temps, c’est peut-être difficile à répondre
Oui, c’est difficile de répondre à cette question, c’est en fait assez variable, quelquefois des solutions arrivent vite … puis je les remets en cause et vis versa… en général je trouve toujours que le travail est trop lent, je suis impatiente de trouver la solution pour avoir le plaisir du résultat.
– « la peinture comme témoignage sur la vie ». Il semble que vous voyez dans votre peinture toute votre histoire, tout ce que vous avez connu, vu d’extraordinaire et d’ordinaire …comme un journal de votre vie…
A 12 ans au Centre Pompidou par surprise, je me souviens avoir ressenti une grande émotion en voyant « bleu de ciel » de Kandinsky, un tableau que j’aimais regarder régulièrement dans un journal d’art.
« Pour Jankélévitch, rien n’était jamais évident. C’était à chaque instant que le monde surgissait. La musique, par exemple, je dirais qu’elle ne fait que passer. Un morceau que vous écoutez, eh bien, il est là, un instant et il est, on peut dire, comme le monde, comme votre propre vie dont vous savez qu’elle ne dure qu’un instant dans l’éternité. Eh bien ce morceau, chaque note de ce morceau, ne fait que passer. La musique ne fait que passer dans votre âme, de même que la beauté d’un tableau – vous êtes ébloui, vous savez que vous le serez peut-être encore un jour, ébloui – mais ce qu’il faut bien voir, c’est là, votre propre présence à l’art. » Lucien Jerphagnon
La vie m’a donné l’opportunité de m’installer et de vivre dans différents pays d’Europe, d’Asie, d’Amérique du Sud et du Nord. Ces adaptations, je les aborde en premier par les sens plus que par l’analyse ou la raison, cela éprouve et affirme mon tempérament et mon travail.
« Heureusement, il arrive qu’un oiseau migrateur s’endorme en volant, ou bien manque une bifurcation, et qu’il atterrisse avec quelques congénères en Namibie quand il visait son habituelle Angola. Cette erreur est pain bénit. Enfin, le pauvre oiseau est obligé de s’installer dans une nouvelle contrée, de l’aimer ou de la détester, d’avoir des sensations et des sentiments, des surprises, des difficultés, des merveilles. C’est ainsi que procédaient les anciens explorateurs, les vrais inventeurs du globe. Ils en avaient assez de suivre la ronde des astres domestiques, de ne connaître que des chemins balisés, de faire la navette entre leur ferme et leur champ de blé, et ils allaient se perdre dans l’inattendu des choses. » Gilles Lapouge – L’âne et l’abeille.
Pour « me perdre dans l’inattendu des choses », ma liberté d’artiste s’aventure dans les revendications du matériau, une aventure entre jouissance et résistance qui implore et explore l’inconscient, qui encourage le rêve et l’imaginaire et cherche à produire une expérience de création de l’esprit et des sens, de la vie.
– Etes-vous un peintre Surréaliste ?
D’une certaine façon je trouve ma pratique artistique surréaliste, l’approche Lyrique du Surréalisme. Je ne cache pas ma fascination pour Dali.
Mon sujet se dit et se lit par la facture, l’essence du dessin, de la peinture. Je trouve des similitudes avec la pratique musicale que j’exerce depuis l’enfance. L’instant musical est éphémère, certes, mais pas ce qu’il touche. La musique n’est pas spatiale comme le monde des arts plastiques. Dans ma pratique plastique, « les sons » ne sont pas envisagés dans leur concomitance temporelle, mais considérés comme consécutifs dans un espace homogène. C’est un objet que je façonne avec les nuances et autres tempos usités dans la musique, j’avise des accords, des dissonances, des contrastes, une narration, une sensualité que j’aime qualifier de lyrique. Je considère la musique comme une manière d’architecture magique, plans et volumes, lignes mélodiques et coloris instrumentaux…
– Est-ce que vous considérez la toile comme une arène dans laquelle vous voulez agir ou plutôt comme un espace où reproduire, redessiner, analyser ou exprimer un objet/une situation ? Ce qui nait sur votre toile, est-ce que c’est une image ou un événement pour vous ? (comme c’était le cas pour les expressionnistes abstraits d’après Harald Rosenberg). Vous considérez votre travail comme instinctif/impulsif ou plutôt contrôlé/surveillé ?
Ma peinture cherche une certaine esthétique, recherche qui pour moi est le propre de la créativité humaine. Cette recherche encadre mon instinct impulsif et c’est par la mobilisation de ma propre expérience que je peux effectivement comprendre ce dont je parle. Je considère le papier (la toile) comme un lieu où je veux agir, ce qui arrive là est un dénouement.
– est-ce que vous voulez inviter à la méditation ou à la contemplation à travers vos tableaux (comme chez Rothko)?
Je cherche à donner une histoire picturale et émotionnelle qui invite à la méditation plus qu’à la contemplation. Je cherche à donner une dimension sémantique de la musique plastique. Mais je dirais avec Jankélévitch « Trop de lucidité dessèche ; en sorte qu’une conscience délicate ne va jamais sans quelque aveuglement, sans l’ingénuité du cœur et la crédulité de l’esprit.»
L’oubli agité de ce qui nous exile, texte Mary Lambrakos
Traduit par Géraud Bourély
Agnès Bourély a créé son propre univers intuitivement par l’explosion et l’exposition des couleurs, des formes et des matières.
Elle joue avec l’abstraction pour susciter et transmettre l’émotion et le sens. Elle se confronte au discours formel de l’abstraction, qui recherche plutôt la matérialisation et la perfection du contenu comme forme d’une géométrie récurrente et structurée. Ses tableaux sont un plaisir synesthésique, employant le visuel comme porte d’entrée dans des domaines où l’on entend le rythme, la pulsation de la main de l’artiste dans son mélange de gouache et de copeaux de crayons de couleur qui coagulent à la surface. C’est une topographie et une cartographie de l’âme de l’artiste.
Elle articule sa vision dans différents mediums : la toile, le papier aquarelle et le papier Yupo. Elle choisit ces différents supports, pour que le medium utilisé influence la façon dont elle travaille ses matières et dévoile le sens qu’elle veut leur donner. Elle distingue et sélectionne les supports et les matières selon leurs possibilités à transformer son processus créatif. L’acrylique adhère à la toile, créant une étendue profonde de couleur qui recouvre la surface de la toile. Le papier a, lui, ses propres limites aux modifications, la transparence et la perméabilité de l’aquarelle et du crayon de couleur révèlent la texture et la couleur du papier support. La surface particulière, polie du papier Yupo change son processus de création si bien qu’elle le travaille à même le sol pour saisir la coulure de l’aquarelle, de la gouache ou de l’encre.
Comme j’étais avec elle au Musée d’Art Moderne à Paris, nous sommes allées voir une exposition de Zao Wou Ki : « l’espace est silence ». Elle traversait les galeries et, soudain elle est venue s’asseoir sur un banc pour apprécier une œuvre panoramique, un méli-mélo dilaté et reconsolidé de différents tons de terre. Elle affirma alors : « la première marque est la plus importante et la plus difficile » : Je lui demandais pourquoi. « Parce que la première marque est le commencement, la première marque entraine tout ». Cela m’a évoqué la fameuse coupure de Fontana : le geste définitif de faire cette marque est en essence le début et la fin. L’ontologie et la téléologie de l’acte créateur. Et en tant que tel, il doit être perçu, anticipé, et enfin reconstruit comme base du processus artistique.
Une vision en coupe de son travail montre une recherche spatiale dans son processus et dans son développement au fil du temps. En tant que spectateur, il est merveilleux de voir l’intimité prendre forme et transcender l’apparemment impénétrable, qui au travers de son œuvre, dans son geste, dans son mode de réalisation, est un mouvement extérieur vers l’œil du spectateur et sa connaissance du dynamisme et du discours.
« Quand j’étais dans le ventre de ma mère, j’étais bien » : dans le ventre, nous baignons dans le milieu aquatique de la métamorphose. Ses œuvres surgissent d’un centre, supposant une forme de C, dans laquelle une masse profonde semble faire des pirouettes aux quatre coins du tableau, et inversement les coins, les marges s’acheminent vers un centre densifié. Comme elle m’expliquait le cheminement de son œuvre, des modifications importantes apparaissaient. Je l’avais vue trimer dur sur ses peintures dans son studio, tournant la toile, cherchant la forme, l’équilibre et la couleur. Certains détails restaient, d’autres étaient retirés, surcolorés, retravaillés pour concentrer et manifester son choix artistique dans l’élaboration de l’œuvre.
Alors que chaque individu exprime une énergie sans limite, Agnès, elle, possède une grille architecturale et structurale qui sous-tend le format et l’arrangement de ses œuvres. L’agencement de ces assemblages variés influence la perception de la relation intrinsèque des parties au tout. Agnès compose ses combinaisons de travail comme un discours, ses triptyques se lisent de gauche à droite, et le contenu qu’elle y met ignore la structure de ses cadres. D’autres fois, la composition superposée invite à un zoom visuel, comme un aller-retour entre le proche-et le plus lointain, lorsqu’un détail dans l’arrière-plan est remis en exergue au premier plan.
Ses peintures sont intimement liées à son existence et sont caractérisées par ses trois derniers lieux de vie que sont Houston, Paris et le Venezuela : son art est le produit du lieu où elle crée. Le travail d’Agnès dépasse l’objectivité : son œuvre d’artiste se compose d’un tissu entrelacé comprenant interstices, points, positions, paysages, portes ouvertes, espaces, lacs, rivières, autant d’éléments qui engendrent une topographie unifiée qu’elle associe avec la spécificité de son lieu de création. Dans l’environnement épuré et dirigé que constitue la galerie d’art, l’œuvre d’art est la pièce centrale. En revanche, dans son studio, ses murs sont parsemés de divers morceaux et éléments, parties intégrantes de son processus de création, tandis que des vestiges de peinture et de textes témoignent et jouent avec la poétique du souvenir et du temps. « La coulure est le chemin du désespoir qui cherche le chemin du souvenir ». Chaque élément, chaque partie, chaque mouvement, chaque geste manifeste et exprime l’expérience de réalité vécue par Agnès Bourély, et donc en somme retrace sa propre vie.
L’oubli agité de ce qui nous exile, texte Aïda Eltorie
Aïda Eltorie
Barbara Davis Gallery
Agnès Bourély est entrée dans le monde des beaux-arts, dès sa jeunesse passée dans une famille de musiciens. Avec une mère et une sœur pianistes, un père photographe et une fille violoniste et ingénieur du son, Agnès a toujours été entourée de musique. En particulier, les sonorités de la musique impressionniste française donnée dans des salles de concerts néoclassiques depuis ses années de jeunesse jusqu’à maintenant l’ont profondément marquée. Elle-même guitariste, elle a grandi dans un environnement néo-impressionniste, qui, comme par une sorte d’acrobatie entre musique et peinture, a transformé les capacités d’Agnès en lui permettant de réécrire ses analyses stylistiques des diverses formes naturelles en véritables sons visuels. Son audace commence alors à apparaitre dans le gros de son travail et sa gestuelle tous azimuts, tel un contorsionniste, vient parachever son éducation musicale.
Grâce à sa connaissance de la musique, un bon musicien a la capacite de mettre en sons et mentalement écouter les manuscrits choisis qui lui sont présentés. Similairement, le voyage artistique d’Agnès dans la peinture est imprégné de musique : chaque ligne et chaque mouvement de pinceau, suscitent et renforcent le dynamisme vital du mouvement. Et ce n’est pas un simple mouvement, mais tout un ensemble de mouvements collectifs en déplacement qui surgit de l’univers plan du tableau, tel celui des sons en musique. De son travail émane une certaine clarté d’éléments en suspension, obéissants et sélectionnés, qu’elle utilise et suspend à partir de ce point de vue du contorsionniste acquis dans sa jeunesse. Ce qui est joué dans une salle de concert, provient de la familiarité intime entre le musicien et son instrument, et c’est ce mouvement du son qui provoque chez l’auditeur dans l’instant présent, son plaisir à venir.
Les contorsions solos grandissent par les coups d’attaque des instruments et le mouvement entier se construit de fragments de symphonies. Une progression du son qui finalement aura sa chute, mais selon les montées et descentes qu’Agnès dépeint, pourrait laisser transparaitre une incarnation. Que ce soit sous la forme d’un cercle, ou bien lors d’un point d’inflexion dans ses gestes, comme son travail tourne d’un mouvement à l’autre, l’œuvre d’Agnès crée un sens d’un exil choisi.
En 12 ans, Agnès aura déménagé 7 fois. Son attachement à sa maison et à sa famille a été le fil conducteur dans ses environnements sociaux interchangeables. Un ajustement constant, et une réadaptation nécessaire avec toutes les personnes autour d’elle, a exigé à chaque fois de repenser ses gestes, créer ses nouvelles règles. Son rôle de mère, d’épouse, et son propre besoin d’auto-accomplissement, ont hébergé la souplesse de son identité pour reprendre dans son propre solfège la dictée de notes et de mouvements triés par degrés. Hauts et bas, profonds et larges, majeurs et mineurs, les niveaux de tous ses gestes font naître l’idée de familiarité et de liberté.
Agnès Bourély incarne sa maîtrise des matériaux utilisés dans la fabrication de ses œuvres, non seulement pour les revisiter mais aussi pour permettre au contorsionniste qui dort en elle de s’exprimer de nouveau. Les crayons qui dessinent des lignes définitives, et les coups de pinceaux qui circonscrivent des espaces positifs et négatifs, selon qu’ils tombent au-dedans ou au dehors de leurs univers respectifs, semblent délimiter une base terrestre et en déduire un fond céleste dans l’espace du tableau. Tout ce qui se passe au milieu est pour nous terrain d’expression de possibilités infinies.
C’est à la fois la beauté pure et la beauté en mutation, dans le mouvement d’une artiste qui se retrouve à Houston, qui ont redéfini et renouvelé l’approche de son travail. La profonde honnêteté picturale d’Agnès Bourély témoigne de sa constante et extrême sensibilité et cette exposition est un regard unique sur ce qu’elle a pu retenir de Houston.
Agnès Bourély a obtenu sa licence des Beaux-Arts en peinture, le Diplôme d’Art Plastique, à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Angers, en France, en 1986. Elle a également reçu la Médaille d’Argent du « Rocky Mountain College of Arts and Design » à Denver, Colorado en 1988. Ses expositions personnelles comprennent (incluent) : le Consulat de France dans l’Etat de Anzoátegui, Venezuela, la galerie « Colette Dubois », sise au 420 rue St Honoré, Paris 8e, le Ministère des Finances à Bercy, Paris 12e, la librairie « Gibert Joseph », sise au Boulevard St Michel, Paris 6e et l’espace « Esprit d’Atelier », galerie à Versailles, France.
Curriculum vitæ
Expositions Personnelles
2019
-L’Oubli Agité de ce qui nous exile – The Restless Forgetfulness of What We Exile, Gallery Barbara Davis, Houston TX,USA
2018
-Indociles Ariettes – wayward ariettas, Forum 6, Houston TX, Curator Eduardo Portillo, USA
2017
-Joyeuses Imperfections – Happily Imperfect, Gallery Zoya Tomy, Houston TX, USA
2015
-Consulat français, State Anzoátegui, Venezuela
-Galerie Colette Dubois, 420 rue Saint Honoré Paris, France
2014
-Exposition au Ministère des Finances Bercy Paris, France
-Gilbert Joseph Library, Boulevard Saint Michel Paris, France
-Galerie Colette Dubois, 420 Rue Saint Honoré Paris, France
2013
-Galerie Esprit d’Atelie Versailles, France
-Galerie Le Vis-à-Vis Paris, France
Expositions collectives
2021
-Prologue, Barbara Davis Gallery ,Houston, Texas, USA
-Glassell School of Art Benefit, Musée of Fine Arts, Houston TX, USA
-At the End of the Tunnel, Sawyer Yards, Spring Street Studios, Houston TX, USA
2020
-Discovering Repeating Patterns , Sawyer Yards, Spring Street Studios, Houston TX, USA
2019
-La Bienal , Spring Street Studios, Houston TX, USA Curator: Eduardo Portillo,
-Landscapes Observed and Interpreted , Spring Street Studios, Houston TX, Curator: Ananda deMello, Art Habit, Miami, FL
2018
-Remix of Dreams, Gallery Barbara Davis, Houston TX, USA
-Neighbors, Spring Street Studios, Houston TX, USA Curator: Dennis Nance, Galveston Arts Center, Galveston TX
-The Big Show, selected and awarded, Curated by Evelyn C. Hankins John M. O’Quinn and Gracie R. Cavnar Galleries Lawndale Art Center Houston TX, USA
-Caliente, Spring Street Studios,Houston, TX, Curator: Arthur Turner, Glassell School of Art Houston, USA
-Entre deux tranches de baguette, avec le photographe Gary Watson & l’Alliance Française de Houston TX, USA
2017
-Dans l’œil du spectateur- In the Eye of the Beholder, the Silos Gallery, Houston TX, USA
2016
-At the Speed of Light, Spring Street Studios Houston TX, USA
2015
-Colorshow, Spring Street Studios, Houston TX,USA Curator: Heidi Vaughan Fine Art
2012
-Ateliers des Beaux-Arts de la Ville de Paris, France
-Arts Décoratifs (Ateliers du Carrousel) Paris, France
Education
1989
Silver Medal, The Rocky Mountain College of Art and Design Denver, Colorado, USA
1988
D.E.U.G d’histoire de l’art, Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, Paris France
1986
Diplôme National d’Art Plastique, Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Angers, France
Publications I Press
2018
–Glasstire
-Houstonpress
2015
-Tiempo Libre
2013
–Art Absolument
-Le parisien
-Art Actu
2012
-Le parisien