Actuellement je travaille beaucoup sur différents papiers, le Yupo hydrofuge, le Fabriano aquarelle très épais et absorbant, les réactions de chaque papier enrichissent mes explorations.
Sur le papier, il n’y a pas de repenti et j’aime cette contrainte, la vie s’apprend par l’acceptation des choses plutôt que par l’oubli. Je n’aime pas la gomme …
Je veux des solutions avec ce qui est !
Songe à la lampe, à la lampe qui te salue du plus loin à la fenêtre de tes pensées, à la fenêtre toute brûlée de soleils ardents...
Voir plus L’âne n’en fait qu’à sa tête et sa tête est baroque…
Sans dessein, il est ouvert à toutes les aventures, à l’inattendu,
à l’incohérent…
Il ne chemine point. Il dérive.
Gilles Lapouge
Étranger, dont la voile a si longtemps longé nos côtes
(et l'on entend parfois de nuit le cri de tes poulies),
Nous diras tu quel est ton mal, et qui te porte, un soir de plus grande tiédeur, à prendre pied parmi nous sur la terre coutumière ?
Saint-John Perse
Il était devenu à la mode de couper les pommes à l’envers : pas en longueur mais en largeur....
Voir plusUn Buffalo trail qu’utilisaient pour leurs migrations de l’Est à l’Ouest les peuples quadrupèdes ...
Voir plus CONGÉ AU VENT
À flancs de coteau du village bivouaquent des champs fournis de mimosas. À l’époque de la cueillette, il arrive que, loin de leur endroit, on fasse la rencontre extrêmement odorante d’une fille dont les bras se sont occupés durant la journée aux fragiles branches. Pareille à une lampe dont l’auréole de clarté serait de parfum, elle s’en va, le dos tourné au soleil couchant.
Il serait sacrilège de lui adresser la parole.
L’espadrille foulant l’herbe, cédez-lui le pas du chemin. Peut-être aurez-vous la chance de distinguer sur ses lèvres la chimère de l’humidité de la Nuit ?
René Char